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Traduction Automatique pour Ouvrir la Science


Vous pouvez trouver ici les publications associées au projet, qui se trouvent aussi sur le portail HAL.

Paul Lerner, François Yvon. Vers la traduction automatique des néologismes scientifiques. Actes de la 31ème Conférence sur le Traitement Automatique des Langues Naturelles, volume 1 : articles longs et prises de position, pages 245-261, Toulouse, France, ATALA.

La recherche scientifique découvre et invente continuellement de nouveaux concepts qui sont alors désignés par de nouveaux termes, des néologismes, ou néonymes dans ce contexte. Puisque les publications se font très majoritairement en anglais, diffuser ces nouvelles connaissances en français demande souvent de traduire ces termes, afin d’éviter de multiplier les anglicismes qui sont moins facilement compréhensibles pour le grand public. Nous proposons d’explorer cette tâche à partir de deux thésaurus en exploitant la définition du terme afin de le traduire plus fidèlement. Pour ce faire, nous explorons les capacités de deux grands modèles de langue multilingues, BLOOM et CroissantLLM, qui parviennent à traduire des néologismes scientifiques dans une certaine mesure. Nous montrons notamment qu’ils utilisent souvent des procédés morphosyntaxiques appropriés mais sont limités par la segmentation en unités sous-lexicales et biaisés par la fréquence d’occurrences des termes ainsi que par des similarités de surface entre l’anglais et le français.

Ziqian Peng, Rachel Bawden and François Yvon (2024). À propos des difficultés à traduire automatiquement de longs documents. Actes de la 31ème Conférence sur le Traitement Automatique des Langues Naturelles, volume 1 : articles longs et prises de position, pages 2-21, Toulouse, France, ATALA.

Les nouvelles architectures de traduction automatique sont capables de traiter des segments longs et de surpasser la traduction de phrases isolées, laissant entrevoir la possibilité de traduire des documents complets. Pour y parvenir, il est nécessaire de surmonter un certain nombre de difficultés liées à la longueur des documents à traduire. Dans cette étude, nous discutons de la traduction des documents sous l'angle de l'évaluation, en essayant de répondre à une question simple: comment mesurer s'il existe une dégradation des performances de traduction avec la longueur des documents ? Nos analyses, qui évaluent des systèmes encodeur-décodeur et un grand modèle de langue à l'aune de plusieurs métriques sur une tâche de traduction de documents scientifiques suggèrent que traduire les documents longs d'un bloc reste un problème difficile.

Rachel Bawden, Hatim Bourfoune, Bertrand Cabot, Nathan Cassereau, Pierre Cornette, Marco Naguib, Aurélie Névéol et François Yvon. Les modèles Bloom pour le traitement automatique de la langue française. 2024. Rapport technique.

Le développement de très grands modèles de langue, capables de prendre en charge de multiples analyses automatiques de textes, implique de développer en parallèle l'infrastructure requise pour évaluer ces modèles, en couvrant idéalement le plus de tâches possible. De nombreux ensembles de données de référence ont ainsi été rassemblés pour la langue anglaise, permettant d'évaluer ces gigas modèles sous de multiples facettes. Il existe également des jeux de test multilingues, avec une couverture bien moindre, qui sont utilisés pour mesurer la capacité de ces modèles à traiter plusieurs langues. Dans cet article, nous présentons nos propres efforts pour assembler un ensemble d'évaluation multi-tâche pour le français, qui est ensuite utilisé pour évaluer les modèles de la famille BLOOM. Les résultats présentés ici confirment et complémentent les principaux résultats d'évaluation de BLOOM en anglais; ils permettent de conclure que les performances obtenues en français et en anglais sont très voisines, et encore meilleures lorsque les amorces utilisés pour l'inférence en contexte sont rédigées dans la même langue que les textes soumis à l'analyse.

Rachel Bawden, Ziqian Peng, Maud Bénard, Eric Villemonte de La Clergerie, Raphaël Esamotunu, Mathilde Huguin, Natalie Kübler, Alexandra Mestivier, Mona Michelot, Laurent Romary, Lichao Zhu et François Yvon (2024). Translate your Own: a Post-Editing Experiment in the NLP domain. In Proceedings of the 25th Annual Conference of the European Association for Machine Translation, pages 431–443, Sheffield, UK, European Association for Machine Translation.

The improvements in neural machine translation make translation and post- editing pipelines ever more effective for a wider range of applications. In this paper, we evaluate the effectiveness of such a pipeline for the translation of scientific documents (limited here to article abstracts). Using a dedicated interface, we collect, then analyse the post-edits of approximately 350 abstracts (English→French) in the Natural Language Processing domain for two groups of post-editors: domain experts (academics encouraged to post-edit their own articles) on the one hand and trained translators on the other. Our results confirm that such pipelines can be effective, at least for high-resource language pairs. They also highlight the difference in the post-editing strategy of the two subgroups. Finally, they suggest that working on term translation is the most pressing issue to improve fully automatic translations, but that in a post-editing setup, other error types can be equally annoying for post-editors.

Sadaf Abdul Rauf et François Yvon (2024). Translating scientific abstracts in the bio-medical domain with structure-aware models. Computer Speech & Language, vol. 87.

Machine Translation (MT) technologies have improved in many ways and generate usable outputs for a growing number of domains and language pairs. Yet, most sentence based MT systems struggle with contextual dependencies, processing small chunks of texts, typically sentences, in isolation from their textual context. This is likely to cause systematic errors or inconsistencies when processing long documents. While various attempts are made to handle extended contexts in translation, the relevance of these contextual cues, especially those related to the structural organization, and the extent to which they affect translation quality remains an under explored area. In this work, we explore ways to take these structural aspects into account, by integrating document structure as an extra conditioning context. Our experiments on biomedical abstracts, which are usually structured in a rigid way, suggest that this type of structural information can be useful for MT and document structure prediction. We also present in detail the impact of structural information on MT output and assess the degree to which structural information can be learned from the data.

Ziqian Peng (2023). Document-level Machine Translation for scientific texts. Mémoire de Master, Université Paris-Saclay.

While neural machine translation has seen significant progress during recent years at sentencelevel, translating full documents remains a challenge to efficiently incorporate document-level context. Various approaches have been proposed, but most of them consider only one to three previous source and/or target sentences as the context. This is not sufficient to faithfully translate some language phenomena, like lexical consistency and document coherence, especially in some scientific texts. In this work, we conducted experiments to include full contextual context and investigate the impact of all the past / future sentences on the source side with a context ablation study, on some abstracts from scientific publications. Our results show that future context is more influential than the past source context, and in our experiments, the Transformer architecture performs much better to translate the beginning of a long document than the end.

Maud Bénard, Alexandra Mestivier, Natalie Kübler, Lichao Zhu, Rachel Bawden, Éric De La Clergerie, Laurent Romary, Mathilde Huguin, Jean-François Nominé, Ziqian Peng et François Yvon (2023). MaTOS Traduction automatique pour la science ouverte. Actes de l'Atelier sur l'Analyse et la Recherche de Textes Scientifiques, CORIA-TALN 2023. 5 juin 2023 Paris (France).

Cette contribution présente le projet MaTOS (Machine Translation for Open Science), qui vise à développer de nouvelles méthodes pour la traduction automatique (TA) intégrale de documents scientifiques entre le français et l’anglais, ainsi que des métriques automatiques pour évaluer la qualité des traductions produites. Pour ce faire, MaTOS s’intéresse (a) au recueil de ressources ouvertes pour la TA spécialisée; (b) à la description des marqueurs de cohérence textuelle pour les articles scientifiques; (c) au développement de nouvelles méthodes de traitement multilingue pour les documents; (d) aux métriques mesurant les progrès de la traduction de documents complets.